Toulouse Segway tour 2 heures en gyropode

Place Saint Pierre (notre lieu de rendez-vous)

La place Saint-Pierre tient son nom de la proximité de l'église Saint-Pierre des Cuisines, une des plus anciennes églises de la ville. Au Moyen Âge, alors que la place n'était pas encore aménagée, il existait un petit port fluvial, appelé le port Bidou (ou Vidou), du nom d'un personnage de ce nom qui, habitant place de la Chapelle-Hugolèse (emplacement de l'actuel no 26 place de la Bourse), avait un jardin près de la Garonne. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de Voltaire, le philosophe des Lumières, mais il ne subsista pas.

Place de la Daurade et port

Le quartier de la Daurade tient son nom de la décoration d'une chapelle édifiée par les rois Wisigoth lorsqu'ils fixèrent Toulouse pour capitale de leur royaume. L'édifice dédié à la Vierge fut démoli en 1761 et remplacé par la basilique Notre-Dame actuelle. Les murs de la chapelle étaient recouverts d'une mosaïque de tesselles de verre fixées sur un fond de feuille d'or. En occitan "doré" se dit "daurat", d'où le nom attribué à l'église et au quartier. Un fragment de cette mosaïque découvert au cours de fouilles en 1960 est conservé au musée Calvet d'Avignon.

Le port de la Daurade servait au commerce local pendant le Moyen Age pour le transport par bateau sur la Garonne. Le port était aussi le lieu d'activité des "pêcheurs de sable" équipés de barques à fond plat. Ils remontaient le cours de la Garonne avec une perche et remplissaient la barque de sable avec une pelle à long manche en forme de sarcloir, pour le décharger le long du quai. Les maçons venaient le chercher avec des tombereaux pour l'utiliser dans le mortier des joints entre les briques.

Le port accueillait aussi les bateaux-lavoirs des blanchisseuses professionnelles, les étendoirs de séchage du linge occupaient une partie des quais.

Hotel Dieu Saint Jacques

Il abrite le siège des hôpitaux de Toulouse et les Directions Fonctionnelles. Il est devenu un lieu de décisions stratégiques et de rayonnement de l'activité hospitalière.

Le siège des Hôpitaux de Toulouse est situé à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques où se déroulent la vie des instances du CHU et où se prennent les décisions politiques financières, économiques et sociales. Cet établissement joue en outre un rôle emblématique essentiel à la communauté hospitalière, affirmant son identité et l'ouvrant sur son environnement.

Outre la Direction Générale et les Directions Fonctionnelles qu'il abrite l'Hôtel-Dieu héberge aussi le siège de l'Institut Européen de Télémédecine, le Centre de recherche européen sur la peau et les épithéliums de revêtement (Institut Pierre Fabre), le siège de l'Association des Amis de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de la Grave, dont la vocation est de contribuer au maintien du patrimoine architectural. Il abrite enfin le Musée d'histoire de la médecine et le Musée des instruments médicaux

En 2000, l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle).

La place du Capitole C'est le lieu le plus emblématique de Toulouse. La place du Capitole est le repère des Toulousains et la star des cartes postales. Siège du pouvoir municipal depuis plus de huit siècles, l'illustre monument éponyme abrite l'Hôtel de Ville et le Théâtre du Capitole. Mais ce site cache également de nombreux secrets.

Cinq faits méconnus sur la place du Capitole de Toulouse.

Le Capitole possède son propre donjon… Et celui-ci date du 16ᵉ siècle. C'est en 1525, après 60 ans de travaux sur les ruines du grand incendie du Capitole, que les Capitouls décidèrent de construire ce donjon, aussi appelé tour des Consistoires. L'objectif était de protéger les archives et la poudre à canon en prévision d'une invasion du Languedoc par les Espagnols lors de la guerre entre François Ier et Charles Quint. Avec la tour des archives, il fait partie des deux seules pièces ayant traversé les époques et les intempéries. Pour l'anecdote, le donjon du Capitole a également eu son rôle à jouer dans la célèbre affaire Calas puisque Jean Calas y a été interrogé en 1761.

En vous approchant de la Grande Porte du Capitole, peut être avez-vous déjà remarqué la petite cloche accrochée sur l'un des réverbères ? Figurez-vous qu'elle était déjà là au 19ᵉ siècle ! Lors des jours de marché, on la faisait retentir au début et à la fin, lorsque les ventes s'arrêtaient. Ce signal sonore servait notamment à notifier aux personnes issues de milieux très modestes qu'ils pouvaient aller récupérer les invendus des commerçants. D'où le nom "clochard!

Il y a un petit peu d'Italie sur le Capitole de Toulouse. Au-dessus de l'entrée principale de cet élégant bâtiment, se trouvent huit magnifiques colonnes de marbre rouge de Carrare. Ce matériau est venu tout droit de cette région, située dans les Alpes apuanes, au nord-ouest de la Toscane en Italie. Un lieu bien connu pour la qualité incomparable de son marbre. Les colonnes de marbre qu'arbore le Capitole ont d'autant plus leur important qu'elles symbolisent les huit premiers capitouls. Et pour cause, en ce temps, Toulouse était divisée en huit quartiers : les "capitoulats", chacun géré par un capitoul.

Avez-vous déjà pensé à lever la tête lorsque vous vous baladiez sous les arcades du Capitole ? Vous pourriez en apprendre plus sur l'histoire de la ville rose. Au-dessus de la tête des passants se trouvent plusieurs tableaux du peintre Raymond Moretti. Chacun représentent une personnalité de Toulouse, des événements historiques, ou encore des spécialités de la ville. L'emblématique chanteur Toulousain Claude Nougaro y est d'ailleurs représenté à de multiples reprises. Un bel hommage au chanteur, qui est un ami du peintre.

La place du Capitole est riche en symboles. L'un des plus emblématiques : la croix occitane. Il s'agit d'une croix grecque à quatre branches terminées par trois boules, soit un nombre total de 12 boules. Cette croix étant un symbole du christianisme, les 12 boules se référaient traditionnellement aux 12 apôtres. En ce qui concerne la place toulousaine, ce sont les 12 signes du zodiaque, les 12 mois de l'année et les 12 heures du jour qui y sont représentés.

Pour cause, la croix qui tapisse le centre de la place du capitole est plutôt récente. Elle a été réalisée en 1995 par le peintre et sculpteur français Raymond Moretti. D'ailleurs, on distingue deux tracés différents. Le plus granuleux se réfère au trait de l'artiste tandis que le lisse et brillant est celui de l'œuvre définitive. Faite de bronze, la croix occitane reflète la lumière du soleil sur la place. La prochaine fois que vous passez sur cette croix, pensez que vous marchez sur 20 tonnes de bronze.

Histoire de la Place Wilson La place Wilson est ainsi nommée en référence à Thomas Woodrow Wilson qui a été président des États-Unis de 1912 à 1920. Engagé avec son pays auprès des alliés lors de la Première Guerre Mondiale en 1917, c'est le 14 juillet 1918 que la ville de Toulouse a pris la décision de nommer la place à son nom. Thomas Woodrow Wilson est également citoyen d'honneur de la Ville rose depuis cette époque. Au Moyen Âge, c'est ici que les consuls et Simon de Montfort se rencontrèrent, à l'occasion du siège de 1216. La place n'était alors qu'un pré situé en dehors des remparts, ces derniers étant fermés par la porte Villeneuve. 

En 1562, après les combats de la "Délivrance", les protestants sortirent par cette porte lorsqu'ils furent chassés de la ville. Pour empêcher un retour éventuel des bannis, les catholiques de Toulouse condamnèrent la porte. Et c'est en 1778 que les capitouls prirent la décision de rouvrir cette même porte. En 1783, le tout nouvel architecte de la ville, Jacques-Pascal Virebent soumet le projet d'une double place, tant intérieure qu'extérieure. Le chantier débute finalement en 1788, avec en plus une gigantesque porte située au milieu. La Révolution française viendra cependant stopper les travaux. 

Le square Lafayette voit le jour en 1876 et est à ce moment de l'histoire encerclé par une grille qui entoure une sculpture : Moïse brisant ses fers. La fontaine située au milieu du square accueille une splendide statue de Clémence Isaure le 23 mai 1908. Lors des années 2005 et 2006, les lieux commencent à être piétonnisés et le nombre de voies pour les voitures passe de deux à une seule. En 2007, le carrousel, présent depuis 17 ans sur la place Saint-Georges, est installé sur la place Wilson.

Marché Victor Hugo Ce marché couvert traditionnel a lieu tous les jours sauf le lundi de 7h à 13h30.S'il y a bien un marché à ne pas manquer à Toulouse c'est celui-ci ! Il fait partie des marchés les plus populaires de la ville. Plus de 80 exposants se partagent les loges et offrent un choix illimité de produits frais et régionaux. Poissonniers, bouchers, charcutiers, tripiers et volaillers côtoient les primeurs, boulangers et pâtissiers, fromagers ou encore crémiers. Mais vous trouverez également des traiteurs, cavistes ou de très bons stands d'épices et d'olives. On peut y manger sur le pouce en s'installant sur un des tonneaux du marché mais l'originalité du lieu réside dans les restaurants installés au premier étage de la halle, qui mettent en avant les produits du terroir vendus au rez-de-chaussée.

Basilique Saint Sernin Plus grande église romane de France, ce joyau monumental inscrit au patrimoine par l'Unesco accueille depuis des siècles les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle.

L'un des symboles de Toulouse, cette basilique de brique et de pierre en impose. Majestueuse, lumineuse, elle a été élevée entre le XIe et le XIVe siècle en l'honneur de saint Saturnin (ou Sernin), premier évêque de la ville. Étape importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle invite au recueillement et ses vastes proportions sont propices à la déambulation parmi les nombreux reliquaires.

Une nef de 21 mètres de haut dont la voûte en berceau repose sur des chapiteaux richement sculptés mène vers le chœur et son baldaquin de bois doré et de marbre. Dans les transepts richement décorés, on découvre des fresques médiévales émouvantes.

On peut également accéder aux cryptes où il est notamment possible d'admirer le reliquaire émaillé de la Vraie-Croix, en forme de sarcophage.

Témoignage exceptionnel de l'architecture gothique méridionale, ce géant de briques abrite les reliques de Saint-Thomas d'Aquin à l'ombre de son palmier géant.

Le couvent des Jacobins Joyau de l'art médiéval. Édifice gigantesque, à la fois sobre et original, il conserve une église unique en son genre. D'aspect austère à l'extérieur, elle frappe à l'intérieur par sa luminosité, la légèreté de ses voûtes et sa double nef qui se termine par un spectaculaire palmier de pierre à 22 nervures.

Sous son autel sont conservées les reliques du dominicain Thomas d'Aquin. Ses murs sont entièrement peints en trompe l'œil pour imiter le marbre, plus noble que la brique.

Le cloître, l'ancien réfectoire, la chapelle de la Vierge et la chapelle Saint-Antonin, escales de fraîcheur et de tranquillité, accueillent également des concerts et des expositions.